Je suis allé pour la première fois en Afrique subsaharienne en 2010, d’abord au Sénégal, puis au Cameroun, au Bénin, au Rwanda… Désormais, je m’y rends chaque année durant deux à trois semaines. Je donne des cours de niveau licence ou master, je participe à des conseils scientifiques, je rencontre des personnalités politiques, je donne des conférences publiques, des interviews aux médias. Tout ce qui permet de populariser l’activité scientifique.
Parallèlement, je participe à deux initiatives en tant que membre de leur conseil scientifique. Celle de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS), basé à Kigali, qui cherche à établir une structure scientifique en réseau, et celle du programme soutenu par la Banque mondiale depuis le Bénin, qui s’adresse aux étudiants de niveau thèse et post-doctorat.