Mme Deborah Akinlotan

AIMS South Africa 2012
Modélisation des maladies infectieuses

Deborah Akinlotan a obtenu son diplôme à AIMS South Africa avec les honneurs en 2012. Après quoi, elle s’est inscrite à l’Université de Stellenbosch (SU) où elle a obtenu un Master en Mathématiques en 2014. À l’Université de Stellenbosch, elle a modélisé mathématiquement la dynamique des tumeurs malignes liées au VIH et a plus particulièrement étudié l’incidence des lymphomes liés au VIH à l’Université Western Cape en Afrique du Sud.

Deborah s’est récemment installée en Australie et poursuit actuellement un Doctorat en Mathématiques appliquées à l’Université de technologie de Queensland. Ses intérêts de recherche portent sur la modélisation des maladies infectieuses et elle travaille actuellement sur un projet sur le Chlamydia trachomatis.

Elle est aussi entrepreneur, et a lancé ses propres activités dans la fabrication professionnelle de gâteaux et dans la couture. Deborah aspire à être un modèle pour la jeunesse africaine qui n’a personne à admirer, en particulier les filles et les jeunes femmes. Elle est fermement convaincue qu’elle doit retransmettre ses acquis à la société qui a tant investi en elle, et encourage les jeunes femmes et hommes qui aspirent à poursuivre leurs études. Malgré sa lourde charge de travail, Deborah trouve le temps d’offrir des services de tutorat gratuits ou peu coûteux à ces jeunes. Deborah estime aussi devoir rendre l’appareil à l’AIMS, car selon elle, l’Institut lui a permis d’être autonome et lui a ouvert un monde d’opportunités. Elle est maintenant membre du Comité de pilotage qui met en place le cadre pour l’Association des diplômés de l’AIMS.

« C’est un privilège rare que l’AIMS accorde aux étudiants africains, en particulier aux femmes qui sont souvent considérées comme une minorité. Je crois honnêtement, au-delà de tout doute raisonnable, que l’AIMS pourra un jour former le prochain Einstein ! »

« L’AIMS m’a permis d’opérer un changement total de paradigme en ce qui concerne la science est en réalité. Je pensais avoir un bon niveau, jusqu’à ce que je commence à réellement apprendre à réfléchir et à écrire comme une scientifique (mathématicienne), en commençant par le cours sur la résolution de problèmes mathématiques. J’ai acquis énormément de connaissances scientifiques telles que l’écriture de supports scientifiques avec le logiciel LaTeX et les langages de programmation scientifique, que je n’aurais normalement pas pu acquérir même en 10 ans, si j’étais restée dans mon pays. J’ai toujours pensé que seuls les hommes pouvaient réussir dans les mathématiques appliquées à l’informatique, mais je représente maintenant un démenti à cette « théorie ». En outre, j’ai tissé un bon réseau d’universitaires et de chercheurs de renom à des fins académiques à long terme. De plus, l’apprentissage auprès d’autres étudiants brillants sous l’encadrement de plusieurs universitaires et tuteurs internationaux et très dévoués, de plusieurs pays africains, a été une considérable valeur ajoutée au programme. Cela a considérablement aiguisé ma perception de ce que devrait être un vrai enseignement universitaire. Je ne peux m’empêcher de « prêcher l’évangile de l’AIMS » auprès de mes professeurs et jeunes collègues. Je cesser de leur dire, comme un collègue l’a affirmé, que « … une admission à l’AIMS est un adieu à des années d’ignorance ».

« L’évolution actuelle de l’AIMS est une autre grande réussite qui me réjouit le cœur, car la plupart des hommes de mon pays sont maintenant inscrits au programme. C’est un privilège rare que l’AIMS accorde aux étudiants africains, en particulier aux femmes qui sont souvent considérées comme une minorité. Je crois honnêtement, au-delà de tout doute raisonnable, que l’AIMS pourra un jour former le prochain Einstein ! »